Pas de plaisanterie avec les vampires. Des archéologues ont récemment découvert des squelettes décapités avec leur tête sur les jambes.
Une chose est sûre c’est qu’au Moyen-Age, les individus accusés de vampirisme n’étaient pas ménagés. Il y a peu de temps, des archéologues ont découvert, tout près de la ville de Gliwice dans le sud de la Pologne, des squelettes décapités, avec leur tête posée sur leurs jambes. Ce rituel pour le moins macabre était sensé s’appliquer aux individus accusés de vampirisme.
Pour comprendre comment le sort de ces personnes a été scellé, deux hypothèses sont retenues. Autant préciser qu’il n’y a aucune faveur accordée dans les deux cas. Soit ils ont directement été décapités, soit ils ont été pendus jusqu’à ce que la chair se décompose et que la tête se détache du corps. Quelle que soit la réponse, l’étape qui a suivi cette décapitation ne manque pas moins d’imagination et de prudence : la tête est posée sur les jambes du cadavre de sorte que le défunt ne la retrouve pas (sait-on jamais) et surtout, qu’il ne revienne pas hanter les vivants.
Difficile pourtant de mettre une date sur ces tombes pour le moins originales. En effet, aucun bijou ou autre objet résistant au temps et pouvant apporter des informations chronologiques, n’a été retrouvé.
Ne prenez pas votre air offusqué, ces pratiques étaient coutumières chez les peuples slaves où il en fallait peu pour être accusé de vampirisme. Bien loin des romans à la Twilight, on n’attendait pas de voir vos dents pointer pour vous soupçonner. Il suffisait de déposer de la nourriture sur les tombes des proches – une ancienne pratique chamanique – pour être accusé de vampirisme et être exécuté de manière sordide. Enfin, une méthode comme une autre pour faciliter l’implantation du christianisme.