Le festival s’est terminé ce mardi 9 octobre avec un superbe film muet de 1926 accompagné au piano par Neil Brand, « Le Violoniste de Florence» de Paul Czinner avec la grande star de l’époque Conrad Veidt (« Le Cabinet du Docteur Caligari», « L’homme qui rit», « Le Voleur de Bagdad»…). Ce film est très contemporain par ses insinuations sexuelles ! Les films présentés dans ce festival sont à l’image de notre époque avec tous les sujets que l’on traite actuellement (féminisme, écologie, immigration..), certains sont du niveau de la télévision d’hier par leur réalisation « In My Room » d’Ulrich Köhler, certains sont originaux au niveau du scénario comme « L’Homme de Glaces » de Felix Randau ou « Toutes Sortes de Pluies » de Isa Prahj - le compositeur Volker Bertelmann a été récompensé pour la musique à Aubagne – . « Vengeance à Quatre Mains » du jeune réalisateur Olivier Kienle, sur la charmante pavane op 50 de Gabriel Fauré, offre un thriller Psychologique, un film d’horreur à la Brian di Palma bien réussi et magnifiquement interprété, « Tempelhof aéroport central », l’aéroport légendaire en plein centre de Berlin, est devenu un centre d’accueil temporaire. Avec compassion Karim Aïnouz documente pendant un an, avec un esthétisme d’exception, un étudiant syrien de 18 ans. Tout est réglé à l’allemande dans ce centre. L’aéroport devient au cours du documentaire un personnage à part entière ce qui prête à confusion dans le propos. Mais rarement un espace a été si bellement filmé. Certains plans rappellent « Playtime » de Tati. Y’a-t-il une volonté d’ironie dans le dispositif du discours? On n’a pas la réponse, mais c’est un film à voir. Un autre film est à découvrir est une sorte de fable écologique « In My Room » de Ulrich Köhler . Un homme se retrouve seul dans le monde sans qu’aucune explication soit donnée. Il commence une nouvelle vie ; peut-on se libérer des contraintes sociales ? Telle est la question que pose le réalisateur. Dans un décor magnifique, le héros se trouve dans une bulle qui est le monde pour lui seul, cette liberté est-elle vivable ? La réponse ne nous est pas donnée dans cette fable de science-fiction existentialiste… Ist dies das Ende ? A l’année prochaine. Tschüss. Partager :Tweet Laisser un commentaire Annuler la réponse Votre adresse e-mail ne sera pas publié.CommentaireNom* Email* Site Web Oui, ajoutez moi à votre liste de diffusion. Prévenez-moi de tous les nouveaux commentaires par e-mail. Prévenez-moi de tous les nouveaux articles par email.