Réalisation de Paul Wright. Avec George Mackay, Kate Dickie, Nicola Burley, Michael Smiley et Conor McCarron. Sortie le 12 février 2014. Critique.
Aaron, un jeune marginal vivant dans une communauté isolée en Ecosse, est le seul survivant d’un accident de pêche ayant coûté la vie à cinq hommes dont son frère aîné. Poussés par les vieilles légendes et superstitions du coin, les habitants du village le blâment pour cette tragédie et le rejettent.
D’abord il y a cet acteur incroyable, George Mackay, une sorte d’ado écorché vif comme dans les films de Ken Loach ou de Larry Clark. Avec ce premier film Paul Wright nous offre un film original, poignant, avec une fin hallucinante. La photo d’une impressionante qualité visuelle nous montre l’ambiance d’une Ecosse sombre. Avec une voix off à la Malick, avec de la poésie à la Melville et par un montage audacieux ce jeune réalisateur nous plonge, nous entraîne, dans les entrailles les plus inconscientes des légendes qui errent depuis des temps les plus reculés. Un film d’halluciné.
