Victime d’une chute lors d’un week-end nature avec des amis, Aimee Copeland a ensuite contracté une infection lors de son hospitalisation. Le résultats est terrible.
Il y a certaines fois où il faudrait mieux rester au lit. Alors qu’elle était en train de descendre accrochée à une tyrolienne bricolée artisanalement, la jeune étudiante américaine de 24 ans a lourdement chuté et s’est ouvert le mollet gauche. L’événement n’a rien de très excitant, mais la suite devient nettement plus atypique.
« C’est un ensemble de coïncidences très malheureuses. Elle avait une plaie au mollet, elle a été exposée à de l’eau qui contenait ce germe, et elle était une de ces personnes sur qui ce germe s’est déchainé » rapporte un spécialiste à la chaine ABC.
Bien que trop tard, cette bactérie a été identifiée. Il s’agirait selon les experts, d’une bactérie Aeromonas Hydrophilia, un micro-organisme qui vit dans l’eau fraiche. Aimee souffre donc de fasciite nécrosante, résultat d’une infiltration de la bactérie dans son corps.
« La bactérie produit des enzymes qui vont dissoudre le muscle en profondeur, explique le Dr. William Schaffner, président de la National Foundation for Infectious Diseases. « Elle se déclenche au creux des tissus, l’infection insidieuse peut passer inaperçue au patient pour un certain temps. »
Depuis, la jeune étudiante a été amputée de la jambe gauche et d’une partie de l’abdomen. Cependant, son état instable pourrait contraindre les médecins à lui couper des doigts et son pied droit…
« Aimee semble avoir des fonctions cervicales normales pour l’instant, et je célèbre cela, rapporte son père, Andy Copeland. Aimee a un cœur plein de compassion et un intellect incroyable. »
« Les médecins ont été capables de la réanimer rapidement. Je ne veux pas que les gens perdent espoir, parce que nous avons eu droit à un miracle vendredi soir quand Aimee a survécu… Je crois qu’il faut rester positif en ce moment pour lui faire honneur » ajoute un proche…
Les jours de cette étudiante sont désormais comptés…






Le dernier paragraphe n’a aucun rapport avec le texte qui le précède. Il ne s’agit pas d’une infection nosocomiale dans ce cas puisque Aeromonas a été très vraisemblablement « attrapé » au moment de l’ouverture du mollet après la chute. Il s’agit donc d’une infection « communautaire » et non « attrapée » à l’hôpital (nosocomiale).