La polémique n’en fini plus de gonfler autour du quotidien de gauche. Le groupe LVMH ainsi que d’autres annonceurs ont décidé de retirer leurs budgets publicitaires.
Les conséquences directes du désormais mythique « casse toi riche con » du lundi 10 septembre ne se sont pas fait attendre. Directement après avoir porté plainte, le géant français du luxe a choisi d’annuler la totalité de ses campagnes de publicité publiées dans Libération. Également « ulcérés »par cette une, d’autres grandes marques ont également préféré imiter LVMH. Selon plusieurs sources d’information, le manque à gagner pour Libération dépasserait les 500 000 euros, envolés en quelques heures…
Selon le magazine Challenge, le groupe LVMH représenterait une part non négligeable dans le budget publicitaire global du quotidien. Les enseignes Dior et Givenchy ont notamment rapporté 405 millions d’euros de janvier à août 2012. «Cette somme représente environ 40% du portefeuille luxe du quotidien. Et 1,5% du portefeuille publicitaire total du journal.» Actuellement en proie à de nombreuses difficultés financières, Libération n’avait vraisemblablement pas besoin de ça…
« Pas de quoi émouvoir, semble-t-il, Libération qui s’est autorisé un petit pied de nez en direction de ses lecteurs, de LVMH et de ce même milieu publicitaire», remarque de son côté L’Express. Logiquement, avec le Baron Édouard de Rothschild comme principal mécène, pas de quoi s’inquiéter…
Et puis, dès le lendemain, la marque Yves Saint Laurent s’affichait en grand et en une. «Beaucoup ont cru voir un soutien affiché de l’homme d’affaires François-Henri Pinault, propriétaire de la marque et ennemi juré de Bernard Arnault.»
Bref, comme le disait le baron Rothschild, ça fait le BAAZE!
