My British Comedies : « The Magnet » (L’Aimant, 1950) & « The School For Scoundrels » (L’Académie des Coquins, 1960)

Dans cette merveilleuse collection offerte par Tamasa deux nouveaux films viennent de sortir en DVD. Sortie début avril 2016.

« THE MAGNET » (L’AIMANT)

Un film de Charles Frend avec James Fox, Stephen Murray et Kay Walsh.

Johnny Brent, 10 ans, roule un petit enfant en échangeant un aimant contre sa montre invisible. Pris de remord par la suite Johnny se débarrasse de l’aimant en le donnant à une œuvre de charité. Quand la nouvelle de ce touchant sacrifice par un garçon inconnu séduit l’imagination d’un public sensible, l’aimant mis aux enchères atteint plusieurs centaine de livres. On cherche alors le donneur…

« THE SCHOOL FOR SCOUNDRELS » (L’ACADEMIE DES COQUINS)

Un film de Robert Hamer avec Ian Carmichael, Terry-Thomas et Alastair Sim.

Henry Palfrey échoue en amour, en sport et est une cible facile pour tous. Aussi s’inscrit-il dans la farfelue Ecole « Lifemanship », dirigé par Dr Potter pour intégrer un cours de remise en confiance afin de surmonter les humiliations désopilantes de la vie et séduire celle qu’il aime. Mais voici que son professeur va convoiter la même jeune femme……

Ces comédies comme celles déjà distribuées ont un point commun : l’originalité des scénarios, une mise en scène efficace, des acteurs aux sommets de leur art. Les comédies anglaises ont toujours ce je ne sais quoi qui font leur succès ; elles possèdent ce pouvoir de nous faire éclater de rire ; il suffit de lire les scénarios pour savoir que l’on est dans des univers foldingues, frivoles et avec toujours cette sorte d’humour spécial british inimitable.

Dans de « MAGNET »la charge sur la société d’après guerre - le film date de 1950 - a perdu de sa force au détriment d’une charge satirique sur la psychanalyse et des associations d’images anti-freudismes réjouissantes ; Comment grandir avec ce « MacGuffin » - cher à Hitchcock- qui est le moteur de toutes les aventures que va vivre Johnny. « MAGNET » c’est la fin de l’enfance et l’entrée dans cette période si tourmentée qu’est l’adolescence. On remarquera la première apparition, enfant, de ce grand acteur qu’est James Fox (The Servant, Performance, Greystoke, Sherlock Homes, Charlie et la Chocolaterie…)

Avec « L’ACADEMIE DES COQUINS » le délire est au rendez-vous, le film est cartoonesque, on retrouve cet acteur étrange et fascinant qu’est Alastair Sim aperçu dans le film délirant dans cette même série « THE HAPIEST DAYS OF YOUT LIFE » (1950). Cette obsession de la réussite va entraîner un enchaînement de gags dignes de Tex Avery ! Les sixties vont fabriquer un mâle britannique à la foi gentleman et roué. C’est un cinéma totalement à l’opposé du free cinéma anglais (Richardson, Anderson, Schlesinger, Reisz…). Ce film sera le dernier film de Robert Hamer. C’est à ce réalisateur que l’on doit les films excellents comme « Au Cœur de la Nuit » et l’extraordinaire « Noblesse Oblige ».

Voilà une série de DVD que l’on doit posséder quand on aime le cinéma.