Les autorités portuaires d’Abidjan ont confirmé la disparition au large des côtes ivoiriennes du tanker français « Le Gascogne ». L’incident a eu lieu dans les eaux internationales, en marge de l’opération Corymbe.
Alors que la piraterie moderne avait trouvé son fief en Somalie, le Golfe de Guinée redevient une zone d’attaque privilégiée. Un pétrolier battant pavillon luxembourgeois mais dont l’armateur est Sea-tankers, une société française, a été abordé dans les eaux internationales par des pirates locaux dimanche 03 février.
Le ministre des transports, de la mer et de la pêche, Frédéric Cuvillier, a déclaré qu’il y avait « dix-neuf personnes à bord, tous des Togolais » sans parler d’une quelconque revendication des ravisseurs. Noel Choong, responsable du département de piraterie du Bureau maritime international (BMI), installé à Kuala Lumpur, a indiqué que « les pirates se déplacent vers la Côte d’Ivoire, car le Nigeria et le Bénin ont augmenté la fréquence de leurs patrouilles dans le golfe de Guinée ».
Depuis 2011, les attaques de pirates ont explosé dans le Golfe de Guinée où transite le pétrole du Nigéria, les raids se sont déplacés vers le Bénin et la Côte d’Ivoire. La France déploie depuis les années 90 des navires de guerre avec l’opération Corymbe, une force de présence qui dispose actuellement d’un bâtiment de type Mistral patrouillant dans le golfe.
En octobre 2012, un tanker grec a été attaqué au même endroit que « le Gascogne » et en janvier 2013, un navire panaméen a été abordé à Abidjan.
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