Voici la preuve en image de la barbarie des « rebelles » encensés par les médias conventionnels. On peut voir et entendre comment ces bandes armées menacent de mort un étudiant, accusé d’être un traître, car soupçonné de soutenir Damas. Une grande partie du peuple syrien soutien le régime, les manifestations en faveur de Bachar Al-Assad sont bien entendu non couvertes par les reporters occidentaux et de la Ligue Arabe. Dans le cas contraire, le conflit serait terminé depuis longtemps.
L’expression bouleversante de ce jeune syrien terrorisé, suppliant ses ravisseurs de ne pas le tuer, devrait faire réfléchir nos médias et nos autorités qui continuent de fait à légitimer cette barbarie en attribuant toutes les violences au gouvernement de Bachar El-Assad. Surtout un tel document qui impliquerais des militaires de l’armée régulière ferait le tour du monde en quelques minutes et provoquerais probablement une réunion de l’ONU.
Cette vidéo devrait inciter des ONG comme Amnesty International ou Médecins Sans Frontières, qui se fonde sur des témoignages douteux, à revoir leur position. Elles ont rendu Bachar El-Assad responsable de toutes les atrocités commises par les opposants armés et confortent ainsi la position des puissances de l’OTAN qui veulent faire subir à la Syrie le même sort qui a frappé la Libye. C’est-à-dire exacerber les tensions tribales pour balkaniser un pays dans le but d’installer un potentat malléable et pro-occidental. Rappelons que les crimes commis par les « libérateurs » de la Libye sont passés sous silence. Ce sont des soldats qataris qui ont conquis la Tripolitaine, les chefs de guerres du Fezzan ont refusé de suivre les escadrons de Bengazhi, et non les rebelles comme l’ont affirmé nos médias. Coupables ici de cacher de manière honteuse la vérité. Un scénario similaire se met en place.
Les récents attentats sanglants à Damas - ville épargnée par les violences et dont la population soutient le régime - ont même été imputés à Bachar Al-Assad ! Il est facile de manipuler l’opinion publique mais il n’y a jamais de preuves qui étayent les accusations de quasiment tous les médias. Ces derniers rapportent du factuel, et encore, il n’y a jamais les sources des vidéos ou des témoignages, on peut se demander si elles ont été prises en Syrie. Pourquoi ne pas expliquer au gens ce qu’est le parti Baas? Les liens entre Damas et Beyrouth ? La guerre -toujours officielle- avec Israël? Les anciens rapports entre Paris et la Syrie? Et puis l’envoi d’armes aux « opposants » apparaît entaché d’une ingérence de plus en plus difficile à cacher. Toutes ces clés permettraient de comprendre la situation.
Durant des mois nos médias ont diffusé des reportages souvent biaisés de journalistes entrés clandestinement en Syrie, avec pour objectif de nous présenter sous un angle « sympathique » ces bandes violentes. Elles seraient encadrées et armées par la France, les États-Unis, la Grande Bretagne, Israël et avec l’accord du Qatar et l’Arabie Saoudite, pour déstabiliser la Syrie (plus de précisons dans le lien ci-dessous).
Roads Magazine avait déjà émis de sérieux doutes quant à la véracité des accusations portées à l’encontre du régime . Quand ce sera de bon ton de critiquer les rebelles, certaines lignes éditoriales sur le dossier syrien vont changer d’un coup de baguette magique en toute impunité.
Par Arthur Beaufils