S’en est fini d’un éventuel retour d’un Grand prix de France de Formule 1 pour 2013. Magny-Cours en suspens, Le Castellet sur la sellette, la France n’aura de circuit pour accueillir l’épreuve reine de la Fédération Internationale Automobile.
Alain et Nicolas Prost, circuit Paul-Ricard
L’Etat français a remis en question tout le programme de la saison 2013 de F1. Ce dernier va être validé en fin de semaine par la Fédération internationale de l’automobile (FIA). La presse anglaise avait déjà publié le calendrier provisoire de la saison prochaine élaborée par le conseil mondial de la FIA vendredi 21 septembre et la France n’y figurait pas.
Le mardi 25 septembre a encore plombé l’aile fébrile du dossier français. Lors d’une discussion avec le président de la fédération française de sport automobile (FFSA), Nicolas Deschaux, Valérie Fourneyron, le ministre des Sports, a confirmé qu’elle ne soutiendrait pas l’organisation d’un Grand Prix de France à l’horizon 2013.
Pas de financement public en période de crise
Pas un kopek de subventions publiques ne sera distribué. V. Fourneyron, critique sévèrement la tenue d’un tel événement qu’elle estime plus être « un produit économique qu’une compétition sportive ».
Paradoxalement, la candidature des deux circuits capables d’organiser un Grand Prix : celui de Nevers-Magny-Cours (Nièvre) et celui du Castellet (Var) n’est pas définitivement enterrée. Valérie Fourneyron incite même à ce « que se poursuivent les travaux de la fédération propres à garantir un retour pérenne d’un Grand Prix de Formule 1 en France. »
Les circuits doivent combler leurs budgets prévisionnels pour organiser une telle épreuve qui a provoqué 1,3 millions d’euros de pertes pour un budget de 23 millions d’euros en 2008, 2,1 millions d’euros en 2007 pour un budget de 22 millions d’euros à la FFSA sur le circuit de Nevers-Magny-Cours. Un gouffre qui a précipité la disparition de la France dans le projet de Bernie Ecclestone, « l’argentier » de la Formule 1.
L’écurie Lotus a très récemment fait un passage au Castellet. Lotus F1 team a été fondé sur les cendres de l’ancienne écurie Renault. Le pilote franco-suisse, Romain Grosjean, a fait cette saison un retour très promoteur en Formule 1.
Journée iRace au Castellet effectué avec @lotus_f1team. De retour à Paris avant de décoller pour Singapour!
— Romain Grosjean (@RGrosjean) Septembre 17, 2012
Très bien ! à 100% pour ce genre de décision !