En amont du Pitchfork Festival de Paris, c’est Jagwar Ma qui s’est occupé d’ambiancer la soirée d’ouverture. On a posé quelques questions au duo australien, pour savoir ce qu’il pensait de la France.
Qu’est ce que tu aimes à Paris ?
GW : J’aime vraiment tout à Paris, les gens, la nourriture, la culture, la mode, l’art. Mais ce que je préfère par dessus tout c’est que les Parisiens apprennent et comprennent vite. Bref, ils sont très cools.
Ton endroit préféré à Paris ?
GW : Le nord de Paris est plutôt cool, comme Pigalle. Mais je pense que Belleville devient un quartier plutôt sympa aussi, c’est entrain de changer. Si je devais vivre à Paris, je choisirais surement Belleville. Je vis dans un quartier à Londres qui avait la réputation d’être violent, donc j’aime cet aspect là.
Tu préfères l’Australie ou la France ?
GW : Different strokes for different folks.
Et les Français ?
GW : Je les aime beaucoup, je parle un peu Français donc je comprends plus facilement la culture française.
Ton mot préféré en Français ?
GW : « C’est pas possible » parce que tout le monde dit ça ici. « Pardon Monsieur, c’est vraiment pas possible là ! »
Pourquoi avoir enregistré une partie de votre album en France ?
GW : On l’a enregistré dans le monde entier mais notre label est à moitié français. Je ne sais pas pourquoi on a choisi la France, peut-être parce que c’était plus simple d’enregistrer des chansons dans un pays inconnu.
Est-ce que t’aimes des artistes français ?
GW : Bien sûr, j’aime Jean-Luc Godard et des trucs comme ça. Concernant la musique, j’aime ce qu’il est entrain de se passer au niveau de l’électro et de la pop française. Par exemple, j’adore Phoenix et Daft Punk. On était très impressionnés par leur dernier album. On écoute aussi Kavinsky et Cassius. D’ailleurs, mon producteur préféré est Philippe Zdar (moitié du duo Cassius). Il est très talentueux. J’aime aussi Ed Banger.
Alors, content de jouer en France ?
GW : Je ne pourrais pas être plus heureux. Vraiment si je ne le pensais pas, je ne le dirais pas. Parfois, on joue dans des pays où je me sens beaucoup moins à l’aise qu’ici. La plupart du temps je ne montre pas trop ce que je ressens parce que je suis submergé par les émotions.
