Suite à ses écarts de conduite à Las Vegas, le Prince Harry a eu le droit à un deuxième billet pour l’Afghanistan. Sa première mission en décembre 2007 avait été écourté pour des raisons de sécurité. Après cinq nouvelles années de victoire sur le terrorisme au « Cimetière des Empires » le même problème se pose. Captain Wales’ est en poste à Camp Bastion, en tant que pilote des fameux hélicoptères Apache. Cette région dans le sud du pays est quasiment hors de contrôle des forces de la coalition et c’est un bastion réputé des talibans.
« Nous ne cherchons pas à le kidnapper, mais à le tuer »
L’arrivée du jeune prince, troisième dans l’ordre de succession pour le trône britannique, est une aubaine pour les talibans, « Nous allons faire de notre mieux pour tuer le prince Harry et les autres membres des forces britanniques basés à Helmand », a déclaré à l’AFP Zabihullah Mujahid, un porte-parole taliban. « Nous ne cherchons pas à le kidnapper, mais à le tuer », a-t-il encore ajouté. Il affirme qu’un « plan très important » est mis sur pied pour mener une attaque symboliquement déterminante.
Alors que le jubilé de la reine est encore présent dans l’esprit des britanniques, l’attachement à la famille royale n’a jamais été aussi fort depuis la seconde guerre mondiale. La perte d’un de ses membres provoquerait un bouleversement dans la politique nationale. Les sites internet des quotidiens anglais se sont inquiétés de ces déclarations. La famille royale n’a toujours pas commenté ces menaces.