FIFA Ballon d’or 2012 : le onze de l’année (de la rédac)

Hicham Barrouk 08/01/2013 0

Lionel Messi a remporté hier soir, à Zurich, son quatrième Ballon d’or d’affilé. Une première dans l’histoire. Un sacre qui ne souffre d’aucune contestation (nouvelle formule oblige), au contraire de l’équipe FIFA de l’année, qui ne présente que des joueurs évoluant en Liga ! Si le quatuor Ronaldo-Messi-Iniesta-Falcao est légitime, le reste du onze prête au minimum à sourire. Voici donc le vrai onze de l’année 2012.

Lionel Messi ballon dor FIFA Ballon dor 2012 : le onze de lannée (de la rédac)

Petr Cech : Si Chelsea a finalement réussi à remporter la prestigieuse Ligue des champions, elle le doit en grande partie à son portier tchèque. Aussi grand par la taille que par le talent, Cech est toujours présent dans les grands rendez-vous. Et puis arriver à forcer le respect avec un casque, c’est pas donné à tout le monde.

Philipp Lahm : Lorsque l’on doit citer les meilleurs arrières droit du monde, son nom revient toujours en premier. Capitaine courage a encore passé sa saison à cavaler sur son côté sans rechigner à l’effort. Demi-finaliste et finaliste malheureux à l’Euro et en Ligue des champions, Lahm mérite au moins sa place dans le onze de l’année. On se console comme on peut.

Vincent Kompany : Infranchissable ou presque. Le capitaine des Citizens est un patron, un leader. Une saison à dégouter les attaquants de Premier League avec un titre de champion à la clé. Auteur du but décisif dans la course au titre face à l’ennemi mancunien, le Belge a changé de dimension. Et si c’était lui le meilleur défenseur central au monde ?

Giorgio Chiellini : Avec sa gueule de repris de justice, le joueur de la Juventus n’a pas la gueule de l’emploi. Qu’à cela ne tienne, sur le pré, il force le respect. Grand artisan du sacre de la Vieille Dame - le tout sans perde le moindre match en championnat - Giorgio a aussi grandement oeuvré au magnifique parcours de la Squadra Azzura à l’Euro (finaliste).

Jordi Alba : Dans un onze type, il faut un quota d’espagnols. Une sorte de discrimination positive que prône l’instance footballistique suprême depuis quelques années. Le petit Jordi, lui, mérite en tout cas sa place. Le néo barcelonais a fait son entrée dans le onze catalan comme papa dans maman. Et puis comment oublier son Euro XXL, couronné par un pion en finale face à l’Italie. Marcelo ?? Connaît pas.

Yaya Touré : Dans la famille Touré, je demande le petit frère, Yaya. Quand il ne joue pas - à l’image de David Silva - c’est tout le collectif de Manchester City qui en prend un coup. Indispensable et surtout infatigable, le milieu ivoirien est sans conteste l’un des tout meilleurs à son poste.

Andrea Pirlo : Peut-être le plus grand oubli du onze de l’année de la FIFA. A l’image d’un Gerrard ou d’un Scholes, Andrea n’aura jamais la reconnaissance qu’il doit avoir. Mais Andrea s’en fout. Chaque week-end, il régale ses coéquipiers et force l’admiration de ses adversaires. La plus belle des récompenses pour cet artiste du ballon rond.

Cristiano Ronaldo : Le comble avec Ronaldo, c’est que face à Lionel Messi, ses stats deviennent banales. Un hérésie lorsque l’on sait que le Portugais a encore réalisé une saison stratosphérique (72 buts en 2012). Vainqueur de la Liga, demi-finaliste de l’Euro et de la C1 : un palmarès qui au vu de la nouvelle formule du Ballon d’or n’est autre que risible. La faute à qui ? Tout le monde le sait.

Lionel Messi : Dans l’orde croissant : Un costard à pois. Un enfant. Une coupe du Roi. 91 buts et 22 passes décisives en 69 matches.

Didier Drogba : « A fucking disgrace ». Comment la FIFA a t-elle pu oublier l’ancien joueur de Chelsea ? Oui Didier est aujourd’hui pré-retraité en Chine mais l’ancien marseillais a su quitter l’Europe sur la plus belle des notes. Une Cup (oui ça compte) et surtout une Coupe aux grandes oreilles. Un précieux qu’Abramovitch convoitait depuis huit ans. Auteur du but égalisateur avant la fin du temps réglementaire et du penalty décisif lors de la séance de tirs aux buts face au Bayern, Didier mérite bien sa bannière à Stamford Bridge : « Drogba Legend ».

Robin Van Persie : Les supporters d’Arsenal ont encore du mal à digérer la nouvelle. Et pour cause, depuis son arrivée à United, RVP a inscrit 20 buts en 26 apparitions. Mais pas seulement. Depuis Janvier 2012, le « nouveau Eric Cantona » d’après Fergie, ne se blesse plus et laisse éclater tout son talent sur les rectangles verts. Un putain d’esthète qui pue la classe. Le type de joueur en voie de disparition. Et puis un onze type sans néerlandais, c’est comme Laurel sans Hardy ou Eric sans Ramzy (selon les références), ça n’a point de sens.

PS : Une pensée sincère pour : Buffon, Hummels, Thiago Silva, A. Cole, Ramires, Kroos, Gotze, Ibrahimovic, Rooney, Gomez…

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