Des mères américaines ont décidé d’exploiter des handicapés pour éviter à leur progéniture d’attendre trop longtemps dans les « queues » de Disneyworld.
Tout valide honnête avec lui même a forcement au moins un jour désiré s’emparer d’une place de parking réservée aux handicapés, plus que de raison. Avec une culpabilité digne d’un nazi repenti, le « valide » craque parfois, et vole la place des diminués, en espérant quand même dans un coin de sa tête que la police sera clémente à son égard, qu’elle ne le verra pas, elle et peut être même dieu. La punition ultime, c’est la société qui l’inflige à ses sujets: c’est de là que naît la culpabilité. Pourtant, ces places paraissent toujours, pour le « salopard », infiniment trop nombreuses… Est-il le seul?
A Disneyworld, des mamans visiblement peu enclines à éprouver les moindres remords vis à vis de leurs congénères paralysés ont tout simplement décidé de faire de leur handicap une force, ou presque: elles louent des handicapés qui leur permettent de passer en priorité, rapporte le New York Post.
Discrimination positive?
Sur le marché noir, les handicapés se font payer en moyenne 130 dollars l’heure (environ 100 euros) et 1.040 dollars (800 euros) pour la journée entière à faire le passe-partout. L’évidence, c’est que cette formula amorale est finalement beaucoup moins chère que l’option «VIP» proposée par Disneyworld, qui permet, moyennant environ 270 euros l’heure, de passer en priorité.
Pudiquement appelés «guides de Disney», ils font le bonheur des mamans aisées: l’une d’elles rapporte d’ailleurs qu’elle a pu accéder à l’attraction «It’s a small world» en une minute quand les autres enfants devaient attendre deux heures et demie. Disneyworld autorise les handicapés en chaise roulante ou sur un fauteuil motorisé à accéder aux attractions par une entrée spéciale, accompagnés de six personnes. What a wonderful world disait Louis…
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