Russie : la chasse aux météorites a commencé

Arthur Beaufils 18/02/2013 0

Vendredi, un astéroïde s’est désintégré dans l’Oural. Les fragments sont une source de recherches scientifiques incommensurable et ils recèlent peut-être des minéraux très rares. Des chercheurs russes recherchent des débris pour les analyser.

Cratère dans un lac gelé. Reuters

Des scientifique ont annoncé lundi avoir récupéré une cinquantaine de fragments issus de l’astéroïde qui a blessé des centaines de personnes dans l’Oural ce week-end. Le ministère des Situations d’urgence, qui avait dépêché 20 000 hommes pour soutenir la population locale, a indiqué que les recherches des plongeurs dans le lac Tchebarkoul avaient pris fin. Ce lac est le lieu de chute présumé d’un des plus grand fragment du météorite, ce dernier mesurait près de 17 mètres de large lorsqu’elle a fait son entrée dans l’atmosphère, et pesait dans les 10 000 tonnes selon la NASA.

« Puisqu’on a retrouvé des débris (…), cela signifie que le principal fragment est dans le lac », a estimé M. Grokhovski, un membre de l’Académie des sciences cité par Interfax. Il précise que « ce météorite relève de la classe des chondrites », c’est-à-dire un type de météorite pierreux assez commun. Les chondrites ordinaires représentent environ 92 % des chutes observées tandis que les chondrites primitives représentent environ 1,1 % des chutes observées.

Ces fragments du « météorite de Tcherbakoul » sont un trésor pour la science universelle qui est toujours en quête d’informations sur des matériaux qui peuvent représenter l’avenir de l’industrie mondiale en tant que nouvelle source de minerai et de terres rares. La Russie exploite déjà la plus grande mine de diamants extra-terrestres du monde en Sibérie qui s’est formée grâce à la chute d’un météorite géant.

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