Sacrilège. Le prince Saoudien multimilliardaire Al Walid porte plainte contre le magazine Forbes car il juge avoir été « sous-évalué ». L’homme d’affaire estime que Forbes fait preuve de racisme.
Le prince Al Walid Ben Talal Ben Abdul Aziz Al Saoud est un homme d’affaires membre de la famille princière Ibn Saoud, petit-fils du roi Abdel Aziz Ibn Saoud qui a fondé la dynastie. Il pèse la bagatelle de 20 milliards d’euros selon Forbes et son classement 2013 des plus grandes fortunes mondiales. Cette somme le place tout de même en 26e position mais il conteste la véracité de ce classement. Selon une source de la Haute Cour de Londres, le milliardaire a déposé sa plainte pour diffamation contre Forbes, son éditeur et deux journalistes, le 30 avril dernier. Le journal quant à lui affirme avoir subit des pressions des conseillers du prince pour « truster » son classement.
Forbes accusé de racisme ?
Le prince Saoudien multimilliardaire Al Walid porte plainte contre le magazine Forbes pour avoir été sous-évalué. Ce dernier accuse le magazine de l’avoir déclaré moins fortuné qu’il est réellement. Ben Talal remet en cause l’impartialité de Forbes et juge que les investisseurs et les institutions du Moyen-Orient sont consciemment dévalués.
Le prince déplore avec fermeté qu’il manque 9,6 milliards de dollars à son patrimoine déclaré par le magazine. La somme manquante concernerait la valeur de ses parts dans les entreprises telles qu’Apple, News Corp et Citigroup, via sa société d’investissement Kingdom Holding Company. Son patrimoine est quasi incommensurable et a fait sa réputation d’homme le plus influent du Moyen-Orient. Magnat de l’hôtellerie de Luxe, il est copropriétaire du Plaza à New York, le George V à Paris ou encore du Savoy à Londres. Il possède également des participations dans des sociétés de gestion des chaînes hôtelières Four Seasons Hotels & Resorts et Mövenpick Hotels & Resorts ainsi que de nombreux buildings au Moyen-Orient.
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