Le 11 mars 2011, le réacteur n°4 de la centrale de Fukushima explose. Le monde découvre une province japonaise méconnue, victime de la pire catastrophe nucléaire de l’humanité. Dix mois plus tard, alors que les médias ont quitté la région, les taux de radioactivités sont au plus haut.
L’eau. C’est le principal problème à Fukushima, le site nucléaire de Tepco. Un tsunami a frappé l’archipel nippone ce qui a inondé la centrale, notamment le réacteur n°4. Entre le tsunami et l’eau qui est déversée sur le cœur du réacteur pour le refroidir, des centaines de milliers de tonnes d’eau hautement radioactives se sont accumulées. Et personne ne connaît réellement l’étendue des fuites dans l’océan…
Des poissons ont été péchés dans la baie près de la centrale nucléaire et ils présentent des taux de contamination 2500 fois supérieur à la limite autorisée les autorités sanitaires.
Les chiffres émanent de la Tokyo Electric Power (Tepco), qui est l’opérateur du site accidenté. Le poisson en question est un « murasoi ». Les scientifiques ont mesuré une quantité de césium radioactif égale à 254 000 becquerels par kilogramme. Le seuil limite est de 100 becquerels/kg pour les produits de la mer au Japon.
La solution : filtrer l’océan
Les dirigeants de Tepco se veulent définitivement optimistes. Après avoir confié à l’entreprise française Areva « la décontamination de l’eau de mer », un projet qui équivaut à le vider à la petite cuillère, Tepco veut empêcher que les poissons partent trop au large.
De nouveaux filets vont être installés pour tenter de filtrer la baie et les espèces contaminées. Une tentative dérisoire à la limite du pathétique puisque le 21 août dernier, Tepco avait annoncé que des rascasses et des lottes capturées dans une zone de 20 kilomètres autour de la centrale présentaient des taux de contamination 260 supérieur à la législation.
L’organisation Naturalnews avait présenté un rapport effarant sur les retombées réelles de cette catastrophe planétaire et les risques pour les populations du Pacifique. Tweet
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