La police fédérale américaine a annoncé aujourd’hui ouvrir une enquête contre un site qui aurait piraté les données personnelles du vice-président et de Michelle Obama.
Le célèbre Secret Service, l’organe de la police américaine exclusivement chargé d’assurer la protection des hauts responsables de l’exécutif américain et leur famille, n’a pas voulu dévoiler d’informations sur l’investigation qui a été lancé mardi 12 mars. « Nous avons ouvert une enquête, mais nous ne commenterons pas davantage car l’enquête est en cours », a déclaré à l’AFP un porte-parole du Secret Service, Max Milien, interrogé sur les revendications d’un site internet.
Ce site dispose d’un nom de domaine soviétique (.su) et affirme avoir piraté les données personnelles de la femme de Barack Obama et son vice-président, Joe Biden, ainsi que plusieurs personnalités du spectacle, comme le couple Jay-Z/Béyoncé ou Mel Gibson. Sur la page d’accueil les informations sont « sourcées » comme provenant de « dossiers secrets ».
Les données qui sont en ligne n’ont évidemment pas été authentifiées. Si la publication des données de stars du show-biz n’a pas grand intérêt ni aucune exclusivité, c’est davantage les informations sur des membres importants de la classe politique américaine qui ne le sont pas.
Le directeur du FBI et le ministre de la Justice sur la liste
L’onglet dédié à la « First Lady » divulgue ce qui pourrait être son numéro de sécurité sociale, ses numéros de téléphone ou encore l’historique de ses crédits bancaires recensé par la société TransUnion. Le site contient également des données sur Joe Biden, le ministre de la Justice américain Eric Holder, l’ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton et le directeur du FBI Robert Mueller.
Les Etats-Unis sont depuis plusieurs mois victimes de cyber-attaques qui semble touchées tous les domaines, les médias, l’industrie ou le secteur bancaire sont régulièrement ciblés. De nombreuses voix s’élèvent outre-Atlantique contre cette guerre informatique et les hackers chinois sont particulièrement stigmatisés. Pour l’instant, aucun lien n’a été établi entre ces attaques.









