À l’aube du 6 mai, qui sera dans tous les cas une surprise, Roads Magazine vous offre un florilège des plus beaux dérapages lexicaux de ces dernières années. M. Sarkozy semble battu face à une vindicte populaire et médiatique virulente mais un revirement de situation est toujours possible, ne jamais vendre la peau de l’ours, surtout aussi malin, avant de l’avoir tué. Adage qui n’est pas suivi par M. Hollande et son équipe qui annoncent de plus en plus sa victoire, sans montrer aucune réserve. Une défaite serait encore plus dévastatrice tant son camp ou certains médias semblent sûr du vote de nos concitoyens. Et Bush pour son second mandat ? Personne ne le voyait gagner et pourtant…
Après une campagne épuisante pour les électeurs, tant la violence verbale et les coups bas du PS et de l’UMP ont été nombreux, rigolez bien et puis allez voter, ou pas, le 6 mai !
Avril 2011, François Fillon : « les gisements de gaz de shit »
Octobre, Claude Guéant : « la question est de savoir si elle [la primaire socialiste] est conforme au gode électoral »
B. Kouchner, à propos de la communauté Ouïgoure : « C’est terrible, ce qu’on fait aux yoghourts »
P. Moscovici, 15 mars 2012 : « Tous sauf Hollande »
- « Tout sauf Hollande » pas mal pour son directeur de campagne…
Rachida Dati : « Quand je vois certains qui demandent des taux de rentabilité à 20 ou 25% avec une fellation quasi nulle »
Hervé Morin : il est difficile de faire comprendre à des « cons que la défense de la France se joue à 7000 kilomètres » con = concitoyen
Luc Chatel : « J’ai toujours fait en sorte de garder la tête froide. Le Président de la République m’a nommé Premier Ministre »
Martine Aubry, février 2012 : « Le programme socialiste est assez vague »
Olivier Besancenot, 26 mars 2012 : » Je voterais N. Sarkozy »
On oubliera pas non plus les perles de Brice Hortefeux à propos du fichier des « empreintes génitales » ou encore J-M Le Pen 1984 qui était en faveur du rétablissement de la « pine de mort » …. Tellement géniales qu’il aurait fallu les inventer celles là !
Par Arthur Beaufils
