Légal jusqu’en 2008 en Suisse, le commerce de la peau de chat a toujours des adeptes. Les tanneries helvètes qui s’évertuent à vendre la fourrure de nos fidèles matous encourent pourtant une amende de 16 000 euros.
Le commerce de peau de chat ne connaît pas la crise. Malgré l’entrée en vigueur de son interdiction, le 1er janvier 2013, les tanneries suisses continuent de vendre les fourrures des petits félins. Couvertures, manteaux, garniture de vêtements font toujours le bonheur de clients persuadés des vertus antirhumatismales des peaux de l’animal de compagnie.
Des disparitions de chats longtemps inexpliquées
Un trafic dénoncé par plusieurs organismes de défense des chats qui n’hésitent plus à piéger et porter plaintes contre les tanneurs persistants. Pour les dissuader, un élu suisse appartenant au parti Démocrate-Chrétien a tenu à rappeler que cette ancienne pratique est désormais hors-la-loi et punie sévèrement par la justice. « Quiconque enfreint intentionnellement cette interdiction est puni d’une amende de 20 000 francs (soit 16 000 euros) au plus. Si l’auteur agit par négligence, l’amende peut s’élever à 10 000 francs ».
La Suisse a modifié sa loi de protection des animaux en 2008 après que les associations de protection des animaux françaises se mobilisent contre les enlèvements suspects de chats en Haute-Savoie.









