Le Baccalauréat approche à grands pas, la semaine prochaine, lundi 18 juin, les épreuves débuteront. Roads Magazine s’intéresse aux tricheurs, de plus en plus nombreux à utiliser la technologie
L’année dernière ils étaient plus de 250, un peu moins qu’en 2010 certes, où on a dénombré 270 cas de fraudes à l’examen du baccalauréat. Chaque année c’est un peu 0,05 pourcents de fraudeurs qui se font « choper » selon l’Éducation Nationale. Un chiffre sans pareil comparé à celui-ci : 70%. C’est le nombre d’élèves qui reconnaissent avoir déjà triché au cours de leur scolarité. Au moins le bac et les sanctions encourues servent à quelque chose. La plupart sont dissuadés de tenter le diable.
La nouvelle arme des resquilleurs : le smartphone
Les autorités ont annoncé vouloir prendre les devant face à cette nouvelle menace de l’équité scolaire. Un tiers des tricheurs de l’an passé ont en effet utilisé leurs téléphones portable.
« Il y aura des détecteurs de portables et nous les utiliserons pleinement » a annoncé le ministère de l’Education Nationale. Des détecteurs de portables seront utilisés dans quelques centres d’examen, pour tester le système. On pense déjà au surcoût que va engendrer cette expérimentation si elle est appliquée à tout le territoire dans le futur.
La consigne était l’obligation d’avoir son portable dans son sac. Mais sans fouille puisque interdite, certains petits malins le gardait dans la poche pour se rendre aux toilettes avec leur smartphone.
Tricher au bac est un délit
Il est bon de rappeler que les candidats tricheurs risquent d’être interdit pendant cinq ans d’inscriptions dans un établissement public dispensant des formations post-bac, pour les tricheries les plus graves c’est un délit allant jusqu’à une peine de trois ans de prison et 9 000 euros.
Pour motiver les courageux qui révisent honnêtement (rappelons que le niveau au bac a largement baissé depuis quelques décennies), voici un témoignage d’un fraudeur malchanceux :
« Dès que la prof est venue vers moi, elle a soulevé ma copie, et elle a vu mes antisèches… Tout était devenu noir, je ne voyais plus rien, j’allais devenir fou, je me suis bouché les oreilles, j’entendais plus rien […] On m’a clairement fait comprendre que je pouvais tirer un trait sur mon bac, que de toute façon je ne l’aurais pas.»
Conclusion : ne trichez pas, vous ne vous taperez pas la honte devant toute la salle d’examen et vos potes auront et puis la fierté de l’avoir eu sans tricher sera autrement plus grande !










