C’est un véritable acte de barbarie auquel s’est livré une femme de 28 ans au Louvre-Lens. Peu avant la fermeture jeudi 07 février, le vandale a « tagué » l’œuvre du peintre français « La Liberté guidant le peuple ».
« La Liberté guidant le peuple » est un des chefs d’œuvre du peintre Eugène Delacroix. Il est exposé au Louvre-Lens fait figure de pièce maitresse dans la collection du récent musée. Le tableau, dont les dimensions sont de 325 cm × 260 cm, symbolise les journées révolutionnaires des 27, 28 et 29 juillet 1830, dites les » Trois Glorieuses ».
La femme ne paraît pas « équilibrée » selon le procureur de Béthune (Pas-de-Calais), Philippe Peyroux joint par l’AFP après l’incident. « Elle est toujours placé en garde à vue » au commissariat de Lens a-t’il indiqué. La jeune femme a été arrêté par un vigile aidé d’un visiteur, « les fait sont établis mais il faut savoir quelles sont ses motivations, ainsi que le niveau de son équilibre ou de son déséquilibre » a ajouté P. Peyroux.
Complot 9/11 ?
La taille du tag fait une trentaine de centimètres avec pour inscription «AE911». On peut aisément découvrir l’origine de ce symbole via internet. Il s’agirait de l’acronyme d’une obscure association qui milite pour la théorie du complot lors de l’attentat du World Street Center à New-York. La jeune femme a attaqué le tableau avec un marqueur.
Normalement, le tableau ne devrait pas garder de traces de cet acte de pure folie gratuite. De nombreuses couches de vernis protègent l’œuvre qui n’était pas protégé par une vitre. L’œuvre va être expertisée et une restauratrice spécialisée a été dépêchée sur place.
La dégradation d’œuvres d’art est punie d’une peine 7 ans de prison et 100 000 € d’amende.
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