L’autobiographie éponyme du géant Suédois intitulée « Moi Zlatan Ibrahimovic » sort aujourd’hui, mercredi 30 janvier, en France. En pleine tournée promotionnelle, « Ibra » se dévoile… tout en retenue et aux médias qui l’intéressent.
«J’en ai entendu parler. Et ce verbe est déjà dans le dictionnaire suédois. Je pense que zlataner signifie »dominer ». Dans un sens bénéfique et positif, je l’espère. C’est faire quelque chose d’acrobatique, de différent, d’impossible», a déclaré Ibrahimovic. Pour l’homme au verbe qui porte son nom, rien n’est vraiment surprenant. À peine débarqué en France, le fantasque attaquant Suédois a conquis le coeur de tous les fans de foot. À lui seul, il est plus adulé que les Beatles et Jésus Christ réunis. Il suffit d’ailleurs d’observer les joueurs de petites équipes adverses qui n’hésitent pas à se prendre en photo avec Ibra le Grand, tels de vrais fans « adulescents ». D’ailleurs, dans l’histoire du sport, ce genre de situation ne s’est produite qu’une seule fois, quand, aux Jeux Olympiques de Barcelone en 1992, les adversaires de la « Dream Team » venaient demander des autographes à Michael Jordan et ses partenaires, avant et après les avoir affronté.
Alors pour Zlatan, il n’y a aucun doute: c’est le meilleur… dans son domaine. En plus de ses incroyables aptitudes à dominer un match, Ibrahimovic a également le pouvoir d’attirer l’attention des médias. Il est plus qu’un simple bon joueur de foot comme Messi ou Ronaldo. Sa personnalité fait de lui un OVNI du sport, comme l’était Cantona par exemple.
«En signant à Paris, je m’attendais à cette pression qui m’entoure depuis mon arrivée. Ça ne semble pas normal pour tout le monde, mais ça l’est pour moi. Ça devait être ainsi, c’est comme ça.. Le football est compliqué et tout peut arriver, mais je vis avec la pression depuis des années car j’ai l’habitude de jouer dans des grands clubs. C’est pas nouveau», a confessé Ibra dans une interview accordée dimanche à Claire Chazal.
Dans tous les cas, il aime Paris!
«Je suis à Paris car ici tout est enthousiasmant. Il peut se passer quelque chose de neuf chaque jour. Le projet est énorme. Je n’y participe pas depuis le début puisque je ne suis là que depuis six mois. (…) Partout où je vais, j’apprends, je gagne et j’ai la possibilité d’évoluer avec des joueurs fantastiques. C’est une nouvelle aventure pour moi et j’espère que je quitterai la France en ayant réalisé ce que j’ai fait dans tous les pays où je suis passé : donner le meilleur de moi, gagner et rapporter des trophées», a-t-il expliqué dans les colonnes du Monde daté de jeudi.
Mais Zlatan est humain, comme Chuck Norris, il a des fêlures. Au sujet de sa sensibilité, David Lagercrantz, son biographe a raconté: « Plusieurs épisodes de son enfance ont laissé des traces profondes chez lui. Sa mère le frappait avec une cuillère en bois et parfois elle frappait tellement fort que la cuillère se cassait. Le comble, c’est qu’elle lui demandait alors d’aller en racheter une autre comme si c’était de sa faute… Il se souvient aussi que, chez son père, le frigo était souvent vide. Il n’y avait que des cannettes de bière. Ce n’est pas anecdotique. Aujourd’hui encore, avoir un frigo parfaitement garni est quelque chose de très important pour lui. Cela le rassure. Par ailleurs, le sentiment d’exclusion qu’il a vécu dans son adolescence en arrivant à Malmö FF, le club des classes moyennes de la ville, le poursuit encore. A Barcelone, à tort ou à raison, il s’est senti exclu de la même manière. Cela a réveillé en lui une colère très ancienne. »
»When the seagulls follow the trawler, it’s because they think sardines will be thrown into the sea. Thank you very much. »









