Au terme d’une finale d’une grande intensité, Novak Djokovic remporte le Masters (7-6,7-5) aux dépends du double tenant du titre, Roger Federer.
Ce fut un duel au sommet. Une finale de rêve, qui opposait les deux numéros 1 de l’année 2012. Assuré de finir la saison au sommet de la hiérarchie pour la deuxième année consécutive, Novak Djokovic a fait honneur à son rang. En battant le double tenant du titre, Roger Federer, le Serbe s’adjuge le deuxième Masters de sa carrière après celui glané à Shanghai en 2008. Vainqueur à l’Open d’Australie, Nole boucle sa saison comme il l’avait commencé : sur un titre majeur. Mais ce 29eme duel entre les deux meilleurs joueurs du circuit aurait pu connaître un tout autre sort. Pour sa 8ème finale en dix participations dans le tournoi des Maîtres, Roger avait les clés du jeu mais c’est bel et bien Djoko qui a enfoncé les portes.
Un mental hors du commun
Tout avait pourtant bien commencé pour le Suisse. Solide et agressif, Roger empoche les trois premiers jeux avec maîtrise et panache. Face à l’horlogerie suisse alors en marche, Djoko s’est vite chargé de remettre les pendules à l’heure. Le break effacé, le Djoker s’efforce de faire déjouer le Suisse, en le poussant dans de longs échanges de fond de court, s’appuyant sur une défense hors-norme. Une tactique payante, qui offre même au Serbe une première balle de match – non concrétisé - après avoir mené 5-4. Indécise, cette première manche se termine sur un tie-break d’un niveau exceptionnel. La deuxième balle de set est la bonne pour Djokovic qui fait la course en tête.
Ne s’avouant jamais vaincu, l’homme aux dix-sept Grand Chelems débute la seconde manche de la meilleure des manières avec un break d’entrée. Federer conserve alors son avantage jusqu’à s’offrir deux balles de set à 5-4. Connu pour ne jamais flancher - ou très rarement - dans les moments décisifs, le Suisse commet des fautes inhabituelles. La faute, il est vrai, à un Djokovic intraitable. Ayant refait surface dans uns set promis à son adversaire, Nole ne laisse lui pas passer sa chance. Il s’adjuge le deuxième Masters de sa carrière au bout d’un combat de 2h14, sur un dernier passing de revers.
A 25 ans, le numéro un mondial termine sa saison en champion. Moins dominateur que l’an passé (trois titres en Grand Chelem), Novak Djokovic n’en reste pas moins le patron d’un circuit où la concurrence légitime à elle seule la grandeur de ses performances.





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