À 67 ans, le rocker canadien n’est pas dépassé par les nouvelles technologies, bien au contraire. Il voudrait même lancer sa propre révolution sonore pour concurrencer la qualité “médiocre” du MP3. Explications.
Récemment dans son autobiographie, Neil Young a stigmatisé la détérioration de la qualité sonore avec l’arrivé du MP3. On est bien d’accord lui. Ce son ultra-compressé émanant des baladeurs de «la pomme croqué» est bien loin de celui d’un bon vieux vinyles. Mais bon, pour l’instant on voit pas d’autres alternatives.
L’homme a donc décidé de prendre les choses en main. Son objectif ? Sortir en 2013 un nouveau format baptisé «Pono». Plus lourd que son concurrent le MP3, ce nouveau format sera accompagné d’une interface de type iTunes et d’un baladeur : «la musique n’est pas un fichier informatique, c’est une tempête pour les sens, un orage pour l’âme, plus profond que la profondeur, plus immense que l’immensité» se justifie-t-il. On pense avoir compris.
TROUVER LE SON PARFAIT?
Pour trouver ce son si «parfait», Neil Young a collectionner un incroyable bric à brac d’instruments en tout genre (surtout des guitares Fender). Dans sa caverne, il a notamment conservé une table de mixage qui a servit à l’enregistrement du célèbre «Pet Sounds» de Beach Boy.
Cette table en question lui permettra de trouver «le son analogique le plus dense possible». Sans pour autant dénigré les nouvelles technologies, il s’aidera également d’une station audionumérique «Pro Tools».
Neil Young, son autobiographie
Après le succès de Life de Keith Ri- chards, l’autobiographie très attendue de Neil Young, cette autre légende du rock, est disponible de- puis cette automne.
Il est sans aucun doute l’une des figures les plus marquantes, les plus attachantes et les plus énigmatiques de l’histoire du rock des quarante dernières années. Depuis ses débuts avec le groupe Buffalo Springfield jusqu’à ses albums révolutionnaires en solo, en passant par ses immenses succès avec Crosby, Stills & Nash et son adoubement en tant que père spirituel du grunge au début des années quatre-vingt-dix, s’essayant tour à tour à la country la plus traditionnelle et au punk-rock le plus radical, Neil Young a su se renaître et se réinventer en permanence sans jamais trahir son idéal artistique.
Son autobiographie présente un kaléidoscope de la vie mouvementée et du parcours musical foisonnant du Loner (le Solitaire, son surnom, s’inspirant du titre de l’une de ses chansons). Neil Young y revient pour la toute première fois en détail sur son enfance, sa découverte de la musique et sa vie de star. Un voyage qui nous conduit des neiges de son Canada natal aux boulevards de Los Angeles sous l’influence du LSD dans les années soixante, jusqu’aux rivages plus calmes d’Hawaii aujourd’hui.






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