Non au négationnisme politiquement correct ou de l’insupportable retour de la repentance

Adrien Abauzit 14/10/2012 1

Le chrétien bien formé qui entend le mot de « repentance » songe instinctivement à la ville de Ninive, dont la population, du plus grand aux plus humbles, s’agenouilla devant Dieu suite aux avertissements de Jonas, afin de demander pardon pour ses nombreux pêchés. L’objet de cette repentance était la miséricorde divine.

 Non au négationnisme politiquement correct ou de linsupportable retour de la repentance

Le français contemporain qui entend le même mot pense aussitôt à des associations plus ou moins directement financées par le contribuable, dont la fonction est de le faire culpabiliser sans cesse au sujet de son histoire. L’objet de cette repentance est d’humilier le peuple de France et au passage, de lui voler un peu de son argent.

Une honteuse entreprise d’extorsion de fond

Afin de rompre avec le chiraquisme et de mieux affirmer son concept de « rupture », Nicolas Sarkozy, sous les conseils de Patrick Buisson, avait mis un terme à la repentance qui sous l’ère de son guignolesque prédécesseur avait atteint des sommets d’anachronisme, de délire et de stupidité. Sarkozy éjecté, les têtes à claque bobo, championnes olympiques de la haine de soi, de la collaboration et de l’antipatriotisme, toujours promptes à rabaisser la France, ont pu reprendre le flambeau chiraquien.

À l’aide d’associations illégitimes dont l’aura est entretenue de façon étrange par nos médias et de personnalités qui se sont données bonne conscience pour pas cher dans un « Appel pour un débat national sur les réparations liées à l’esclavage », publié dans l’Immonde le 12 octobre, le gouvernement va donc œuvrer à « réparer » l’esclavage. Chose étrange : le gouvernement est soucieux de réparer le préjudice des malheureux d’autrefois, morts depuis bien longtemps et pour qui l’ont ne peut plus rien, mais, en revanche, reste absolument insensible à la souffrance de ceux dont il contribue au martyr, les français d’aujourd’hui, via par exemple l’adoption du TSCG. Tartufferie quand tu nous tiens.

Le but et la méthode des associations concernées sont particulièrement indignes : il s’agit de pratiquer l’anachronisme et de la sorte, faire culpabiliser le peuple de France pour le contraindre moralement à débourser de l’argent. Quelle honte ! Il n’y a pas d’autre mot. Honte à vous associations bienpensantes qui travestissez l’histoire avec un prisme politiquement correct grotesque, à des fins pécuniaires. Honte à vous escrocs qui préférez voler son argent au peuple de France pour gagner votre vie plutôt que de travailler comme tout le monde. Honte à vous hommes politiques traître, tartuffes et toutous de l’oligarchie financière, qui ne manquent aucune occasion de souiller l’honneur de la France au plus grand service de vos maîtres mondialistes.

Honneur à la France

L’esclavage est un crime horrible qui a déshonoré les hommes qui s’en sont rendus coupables. Nul ne le niera. Ce crime a été pratiqué en tout lieu, à toute époque, par toute civilisation. Aucun continent, aucun pays n’y a échappé. L’immense majorité du peuple compte parmi ses lointains ancêtres des hommes qui ont dû plier face à la servitude. Mais pardon de blasphémer, durant des siècles, ce crime n’a choqué personne et n’était même pas considérer comme tel.

Critiquer la France sur la question de l’esclavage est donc un outrage à la vérité, car n’en déplaisent aux négationnistes bienpensants : LA FRANCE EST LE PREMIER PAYS DE L’HISTOIRE DE L’HUMANITE A AVOIR ABOLI L’ESCLAVAGE.

Oui ! C’est peut-être dur à entendre pour les collabobos qui conchient la France, mais telle est la vérité. L’esclavage a été interdit sur le sol de France par Louis X le Hutin en 1315.

L’édit en question dispose que « selon les droits de la nature, chacun doit naître franc». Dès lors, un adage juridique est consacré « le sol de France affranchit celui qui le touche ». C’est en application de cette règle qu’en 1571, à Bordeaux, des esclaves africains sont affranchis par le parlement de ladite ville, après avoir foulé le sol français.

L’esclavage sera ensuite aboli dans les colonies en 1794 par la Convention. Certes, dans un monde où nulle part ailleurs il n’était aboli, Napoléon le rétablira et se mettra à la norme mondiale. Mais la France avait déjà lancé la secousse sismique. La France a lancé le grand mouvement de l’abolition de l’esclavage. Honneur à la France.

Une aberration juridique et intellectuelle

Il est tout de même temps de dire que la condamnation de la France, car c’est bien de cela qu’il s’agit, est une aberration juridique et intellectuelle.

En droit, en matière civile, seule la victime peut demander réparation du préjudice qu’elle a subi. Ceux qui se complaisent dans le statut de descendant d’esclave (et qui soit dit en passant ne représentent qu’eux-mêmes), ne peuvent donc obtenir de réparation puisque, par définition, ils ne sont pas victime du mal qu’ils dénoncent. Ils ne peuvent s’accaparer une souffrance qu’ils n’ont pas vécu. Ils n’ont subi aucun préjudice. Pas de préjudice, pas de réparation.

De surcroît, on ne peut être condamné qu’au titre d’une loi en vigueur, d’une loi existante. Pardon pour ce nouveau blasphème, mais juridiquement, autant on peut être condamné quand on pratique l’esclavage alors que celui-ci est prohibé, autant on ne peut pas être condamné quand on le pratique alors qu’il est autorisé et admis par toutes les civilisations du moment.

Ceci n’est qu’un rappel de principes juridiques élémentaires. Mais le politiquement correct n’a que faire du droit et réclame un régime exorbitant, hors de toute légalité.

À l’absurdité juridique s’ajoute l’absurdité intellectuelle. Car la condamnation de la France pour esclavagisme est un évident anachronisme. Si l’on devait juger la France d’hier avec les mœurs d’aujourd’hui, on trouverait une infinité de grief à lui imputer. Et d’ailleurs, la France de demain jugerait de la même manière la France d’aujourd’hui. Mais tout cela a-t-il un sens ? Tout cela est-il sérieux ? Sommes-nous bien sur la planète terre ?

On le comprend, c’est pure folie que d’avoir considéré sérieusement une seule seconde cette demande délirante.

Quid des réparations liées au servage

Si par scandale le gouvernement décidait réellement d’accorder des réparations, nous conseillons aux descendants des victimes du servage d’également demander à être dédommagés du préjudice subi par leurs ancêtres. Ceci devrait être également accepté. À moins que le politiquement correct ambiant n’estime que les descendants du servage ne soient pas dignes des mêmes égards que les descendants des victimes de l’esclavage. Mais nous n’osons croire que nos flics du politiquement correct agiraient de la sorte car se serait…une discrimination !

One comment on “Non au négationnisme politiquement correct ou de l’insupportable retour de la repentance

  1. tadios on said:

    quid des loi de l’hérédité concernant les successiosns, permettant à un lointan héritier de bénéficier de richesses ?

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