Un instituteur a giflé trois enfants de CM1-CM2 à Saint-Martin-d’Hardinghem. À l’arrivée des gendarmes après l’incident, l’homme a été contrôlé positif à l’alcool.
Il arrive parfois qu’une classe d’enfants gâtés et surexcités énerve un professeur. Depuis l’invention de l’école obligatoire, les sales gosses ont toujours existé. Autrefois, les gosses qui était très souvent cadrés par leurs parents n’allaient à l’école que pour apprendre, et non pas pour y être éduqués. Comme l’explique d’ailleurs très bien Eric Zemmour, l’école n’a pas pour rôle de remplacer le rôle éducatif des géniteurs. Selon lui « il faut revenir à des choses simples. Il faut distinguer entre l’instruction, ( c’est-à-dire le rôle des profs c’est d’instruire, c’est de transmettre le savoir) et l‘éducation qui n‘est pas le rôle des profs. Je crois que ça été une grave erreur d’appeler Ministère de l’Éducation Nationale. En 45 il fallait garder le titre: l’Instruction Publique. Ce n’est pas aux profs d’éduquer, c’est aux parents ».
Seulement, à l’heure où les agressions à l’encontre des professeurs se multiplient en France, il est devenu presque normal pour les enfants d’être protégés par leur famille. Les profs mal formés n’ont souvent que pour unique choix de se soumettre à la volonté de capricieux géniteurs, souvent aussi mal éduqués que leur progéniture. En effet, si un professeur se permet de toucher un enfant (dans le sens correctionnel, et non pédophile bien sûr), les parents de ce dernier porteront probablement plainte auprès de la police pour faire renvoyer le pauvre enseignant. Parfois, ces parents au jugement bien souvent primaire, décident d’intervenir eux même en allant jusqu’à frapper un représentant de l’éducation nationale. Bref, ne mâchons pas nos mots: les enfants comme leurs parents sont de plus en plus cons, tout simplement, et ce, au nom du progrès. Progression ou régression, ce n’est qu’une question de point de vue, probablement…
Alors forcément, quand l’ambiance de la classe dégénère, le professeur est automatiquement le premier à subir les incivilités des petits démons. Certainement agacé par les lacunes éducatives récurrentes des enfants à qui il était chargé de transmettre quelque chose, l’instituteur (peu patient, il faut bien l’avouer)a craqué: il a giflé trois bambins et en plus, il était alcoolisé.
À 1,12 milligramme d’alcool par litre d’air expiré (le double par litre de sang) au moment où il a été contrôlé peu après les faits par les gendarmes, le maître d’école n’allait vraisemblablement pas bien.