La dame de fer se déshabille sur Internet. Et elle ne cache rien, pour notre plus grand plaisir.
Depuis hier, les curieux du monde entier peuvent visiter la Tour Eiffel… d’un simple clic. L’institut culturel de Google s’est associé à la SETE (Société d’exploitation de la Tour Eiffel) pour proposer aux internautes trois expositions numériques consacrées à la Dame de fer et une immersion à 360° sur les plus hauts sommets de la tour. Photos, gravures, plans, des dizaines de documents rares d’époque nous emmènent dans un voyage à travers le temps. On peut alors découvrir ou redécouvrir de manière rapide et ludique les coulisses de la construction du monument le plus célèbre de Paris. Point culminant de la visite, d’impressionantes vues panoramiques prises depuis le deuxième étage et depuis le sommet par les équipes de Street View. Derrière l’écran, on peut alors témoigner de moments historiques tout en comparant avec ce qu’est la Tour Effeil actuellement. Et après 124 ans, ça n’a pas vraiment changé.
Trois expositions virtuelles
Une première exposition, consacrée à la naissance de la Tour Eiffeil de 1984 à 1987 , revient sur le choix du projet de Gustave Eiffel pour l’exposition Universelle. En bonus, un enregistrement de la voix du créateur de la tour himself, qui profitait d’un phonographe offert par Thomas Edison (oui rien que ça) pour enregistrer un message aux générations futures :
La deuxième exposition virtuelle nous entraîne dans la construction de la Tour, à travers des photos de ce chantier gigantesque qui a rassemblé plus de 18 000 pièces pour créer ce monument de 300 mètres de haut. Deux ans seulement on suffi a construire le site touristique le plus visité dans le monde.
Enfin la troisième expo et pas des moindres : L’inauguration de la Tour en mai 1889 pour l’exposition universelle et ses premiers visiteurs. Ici et là sur des photos inédites, on peut zoomer sur un visage moustachu impressionné ou sur la main d’une femme achetant déjà quelques souvenirs. Notre coup de coeur va tout de même à cet unijambiste (il a un bout de bois à la place d’une de ces jambes) qui a gravi à l’époque comme tous les autres, les quelques 1710 marches qui séparent la terre ferme du sommet astral. On peut apercevoir ses jambes seulement, au coin d’une photographie des visiteurs en haut de la Tour (à vous de trouver). Si rien ne remplace le plaisir de la voir en vrai, les temps ont bien changé. A présent pour lui faire un petit coucou à cette dame de fer, il suffira d’un clic, confortablement installé sur un canapé.
