L’ancien Premier ministre israélien présenterait toujours une activité cérébrale selon des neurologues d’une université de l’Etat hébreu. Il reste dans un état végétatif selon les médecins.
L’Université Ben Gourion de Beersheva, au sud d’Israël affirme dans un communiqué que son équipe de spécialistes et de médecins à l’hôpital de Beersheva a décelé des traces d’une activité cérébrale après avoir mené un test de deux heures. Des stimulations tactiles et vocales ont été mises en œuvre pour faire réagir le cerveau.
« Etat végétatif présumé »
Depuis 2006, Ariel Sharon est victime de graves problèmes de santé qui ont amené les médecins à le plonger dans le coma. Par la suite, toutes ses fonctions vitales ont été suppléées par des machines. « Ariel Sharon, présumé être dans un état végétatif depuis 2006 en raison d’une hémorragie au cerveau, a fait l’objet d’un examen au scanner afin de déterminer l’étendue et la qualité de l’activité de son cerveau, en utilisant des méthodes récemment développées par le Pr Monti et ses collaborateurs », rapporte le communiqué.
Le texte indique que cette activité est « importante ». Peut-on revoir sur la scène politique israélienne l’homme qui a quitté le pouvoir dans sa plus haute fonction ? Un médecin réanimateur d’un hôpital parisien estime que « la restitution ad integrum semble impossible ». »Entre les nombreux médicaments, l’assistance médicale totale de ses fonctions vitales, un corps âgé si fragilisé, s’il s’en remet, ne peux pas endurer une activité « professionnelle ». Surtout de la politique où le stress et le manque de sommeil affaiblissent le cœur », conclut le médecin.
Le « Faucon » est quelques lignes
Ariel Sharon est un véritable monument de la vie politique et même de l’Histoire israélienne. Né en 1928 en Palestine britannique, il a directement participé à la création et à la défense du jeune hébreu état fondé en 1948, un an après le vote de la résolution 181 de l’ONU. Il est le co-fondateur du principal d’un des partis historiques du pays, le Likoud. Le prestige qu’il a gagné auprès de la population israélienne, sa longue carrière politique et sons statut de « nationaliste dur » lui ont valu d’être surnommé « le faucon ».









