Le copilote-artilleur d’hélicoptère Apache a passé plus de 20 semaines au sein de son régiment en Afganistan. Il est rentré lundi en Angleterre.
« Prendre une vie pour en sauver une« , le petit fillot de la reine d’Angleterre a bien insisté sur cette logique. Alors que son service au sein de l’armé anglaise prenait fin lundi, le prince Harry a affirmé avoir tué plusieurs Talibans pendant son petit séjour. On est bien loin des soirées déguisé en costume du troisième Reich.
« Nous sommes un atout extrêmement fiable et nos missions principales sont les escortes. Si des gars sont blessés, nous venons nous placer au-dessus d’eux pour empêcher toute attaque d’insurgés qui vont nous voir et se dire ‘ok, c’est un combat inégal, on ne va pas s’approcher » a t-il déclaré à une agence de presse britannique.
D’après ses « frères d’armes », le petit dernier -et longtemps la honte de la famille royale- était un membre à part entière de sa compagnie: « c’est un type normal, quelqu’un que je considère comme un ami et avec qui il est très agréable de travailler », a affirmé le Capitaine Simon Beattie, 30 ans, responsable du Prince.
Selon lui, son frère William, éprouverait même une certaine jalousie à son égard: « évidemment, il aurait adoré être en Afghanistan. « Pour être honnête, je ne comprends pas pourquoi il ne le peut pas. Oui, on nous tire dessus. Mais si les gars qui font le même boulot que nous se font tirer dessus au sol. Je ne vois pas où est le problème à ce qu’on se fasse tirer dessus aussi« .
« J’aime à penser qu’avec mes pouces, je me débrouille bien »
Le jeune prince, troisième dans l’ordre de succession pour le trône britannique, a également tenu à préciser qu’il n’avait pas choisi d’être pilote d’hélicoptère pour dégommer plus de méchant. Mais pour une autre raison.
En effet, ce dernier a passé beaucoup de temps de sa courte vie à glander devant sa Playstation, et selon lui, jeux vidéos et exercices de tirs sont étroitement liés: « les examens ont toujours été un cauchemar pour moi mais quand il s’agit de frapper dans un ballon, jouer à la PlayStation ou voler, je trouve ça en général plus facile que de marcher ».
D’un autre côté, il faut préciser que ses écarts de conduite à Las Vegas y sont aussi pour quelque chose. Les clichés de lui à des soirées « strip-billard » publiés en août dernier lui ont valut un deuxième billet pour l’Afghanistan. Une façon de se racheter une conduite.
A ce moment là, son arrivée sur en terre Afghane avait fait beaucoup de bruit. Elle était d’ailleurs considérée comme une aubaine pour les Talibans: « nous allons faire de notre mieux pour tuer le prince Harry et les autres membres des forces britanniques basés à Helmand », avait déclaré à l’AFP Zabihullah Mujahid, un porte-parole Taliban, « nous ne cherchons pas à le kidnapper, mais à le tuer ». Il affirmait qu’un « plan très important » était mis prévu pour mener une attaque symboliquement déterminante. Quenini, Harry rentre à Windsor.