Papam Faya: l’OVNI Funk tricolore

Raffael Enault 19/11/2012 0

Le jeune groupe de Funk Papam Faya a sorti, il y a moins d’un mois, son premier album. Rythmé, entrainant et original, ce disque a tout pour propulser directement ces jeunes lillebonais vers les plus hautes sphères de la musique.

D’habitude, la Normandie est plus connue pour ses vaches, son cidre ou encore ses bocages que pour la créativité de ses musiciens. Alors, tel des OVNI en provenance d’une autre planète, Nino et sa bande surprennent tous ceux qui prennent la peine de les écouter.

Il est d’ailleurs courant d’entendre les non-initiés dire, avec beaucoup du surprise, lors de la première écoute: « Ça vient de Normandie ça?! »

Et bien oui! À mi-chemin entre Rouen et Le Havre, un groupe d’irréductible musiciens résolument « funky » resiste à la vague d’aseptisation de la musique moderne tricolore.

Dans une interview accordée à Roads Magazine, deux des membres du groupe racontent sans langue de bois leur parcours et leurs projets.

 

Votre premier album « The Hand » est sorti le 20 octobre dernier. Quels sont les retours que vous avez eu depuis?

Pour l’instant, nous avons de bons retours. Les gens ont l’air d’apprécier. D’ailleurs, les critiques sont plutôt positives pour le moment que ce soit de la part du public ou même de la presse et du milieu de la musique. (ndlr. Le groupe Papam Faya a notamment été interviewé récemment par Le Paris Normandie, NRJ Le Havre ou encore Le Courrier Cauchois)

Comment avez-vous fait pour produire cet album intégralement de manière « indépendante »?

Cela nous a pris près d’un an et demi. On a enregistré l’album chez un particulier « auto entrepreneur » qui dispose d’un studio avec du matériel très pro. Grâce au fait qu’on n’avait aucune pression budgétaire pour produire « The Hand », on a pu prendre vraiment le temps pour le faire. On a pris le soin de faire quelque chose à notre image, exactement comme on le voulait.

Quelles ont-été vos sources d’inspiration pour ce disque?

On est sept musiciens dans ce groupe donc chacun a apporté sa sensibilité personnelle au projet. Ça va donc de la Funk au Blues, du Punk à la Soul. Par contre, même si nos influences sont variées, on garde toujours à l’esprit de faire quelque chose de cohérent même si sur scène, on se permet de s’écarter un peu de la soul et de la funk pour faire quelques passages d’improvisation teintés Rock ou Jazz.

Pourquoi avoir choisi l’anglais pour vos chansons?

Pour nous, la funk c’est en anglais. C’est un peu comme la Salsa et l’espagnol, c’est quasiment indisociable. On exclu cependant pas l’idée de faire quelque chose en français un jour, mais dans un autre registre que de la Funk « pure », mais pour le moment, ce n’est pas la priorité.

Des dates en perspective?

Pour le moment, l’album vient de sortir donc on est relativement occupé. On compte faire quelques festivals cet été, quelques concerts cet hiver. D’ailleurs, on sera en concert samedi 24 novembre à la Fête de l’Humanité de Rouen avec Shaka Ponk et Marcel et son orchestre !

La page Facebook du groupe

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