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Apollo Robbins, ce pickpocket de génie

La rédaction 08/01/2013 0

Un pickpocket de grand talent dévoile, sans tabou, ses secrets pour subtiliser des objets à des gens, sans même que ces derniers ne s’en rendent compte. Apollo Robbins est désormais considéré comme le plus grand pickpocket de tous les temps.

 Apollo Robbins, ce pickpocket de génie

Il existe des surdoués dans tous les domaines et même dans la délinquance. Être pickpocket ne s’improvise pas, c’est bien connu. Seulement, Apollo Robbins, n’est pas un simple pickpocket. Il est le pickpocket ultime. Plus attiré par le show que par l’argent, il rend toujours ce qu’il a dérobé à ses victimes: «Demandez-vous une chose», dit-il en montrant à quelqu’un ce qu’il vient de lui voler. «Est-ce qu’on me paye assez pour que je vous le rende?»

Sa technique est, à priori, simplissime. Il commence généralement par attirer l’attention de ses victimes en leur expliquant qu’il va les voler. Et là, l’espace d’un instant, sans que personne ne s’en rende compte, il subtilise un objet à sa cible.

À titre d’exemple, Apollo Robbins a réussi à subtiliser la bague de fiançailles de l’actrice Jennifer Garner, une liasse de billets àl’ancienne star de la NBA Charles Barkley ou encore les badges de tous les gardes du corps de l’ancien Président Jimmy Carter.

Ne reculant devant rien, il est capable de voler des montres, des portefeuilles, et même des lunettes (de soleil!) portées par leur propriétaire sans que ces derniers n’est le temps de s’en rendre compte.

Capable d’en boucher un coin à Gérard Majax!

Dans l’univers de la magie, c’est une star, un véritable dieu vivant. Il y a quelques années, à une convention de prestidigitateurs de Las Vegas, le magicien grande gueule Penn Jillette lui a demandé une démonstration, convaincu qu’il ne se fera pas avoir. Pour Jillette, les pickpockets c’étaient juste des voleurs sans talents… Mais ça, c’était avant!. Robbins a dans un premier refusé, prétextant ne pas être à l’aise face d’autres magiciens. Seulement, face l’insistance de Jillette, Robbins n’a pas eu le choix: il accepta de le voler.Pour ce faire, il a demandé à Penn Jillette de placer une bague qu’il portait sur un morceau de papier et d’en dessiner le contour avec un stylo.

Jillette a dégainé son stylo et là, il s’est figé: la cartouche de son stylo avait disparu. En face de lui, Robbins tenait l’objet entre ses doigts.

«Va te faire. Foutre», dit-il, en s’étalant dans une chaise.

Dans une vidéo de démonstration, Robbins explique que l’intégralité de son art repose sur le simple fait de capter l’attention de sa victime consentante, pour la manipuler et la détourner de ce qu’il est en train d’accomplir. Néanmoins, la théorie ne remplace en rien la pratique…

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