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Bob Dylan / Sony : les vraies raisons de la sortie de son nouvel album

Sony sort un coffret exclusif de Bob Dylan pour des raisons de copyright©. Explications.

bob dylan4 Bob Dylan / Sony : les vraies raisons de la sortie de son nouvel album

Il est intitulé « The 50th Anniversary Collection. The Copyright Extension », Vol. 1, le coffret ne sera disponible qu’à une centaine d’exemplaires. La raison ? Elle est simple. Sony voudrait prolonger les droits d’auteur de l’artiste pour qu’ils ne tombent pas dans le domaine public. En effet, l’album contient 86 morçeaux - plus ou moins inédits- enregistrés entre 1962 et 1963. Mais récemment, une nouvelle directive européenne a été promulgué. Selon le site Slate, elle prolonge le copyright sur les enregistrements musicaux –pas le travail de l’auteur-compositeur, qui est lui protégé plus longtemps– de 50 à 70 ans. Cette nouvelle directive n’est valable que pour les œuvres qui ont été commercialisées avant la fin du délai initial de 50 ans. Ces enregistrements inédits sont donc concernés.

Bien sûr, Sony ne tient pas à se faire entuber (généralement c’est plutôt l’inverse). Cette directive européenne ne s’applique que «si le producteur ne commercialise pas les enregistrements pendant la période qui va être allongée». Du coup, le label du musicien s’est empressé de le faire. L’intégralité des morceaux se retrouvent donc protégés jusqu’en 2033-2034. Selon Sony, «Ce n’est pas une manigance pour gagner de l’argent. […] Tout l’intérêt de placer ces choses sous copyright est que nous avons l’intention d’en faire quelque chose à un moment dans le futur. Mais ce n’était pas le bon moment pour le faire juste après la sortie de Tempest.». Un leger foutage de g**** pour les fans, puisqu’on rappelle que le coffret n’est distribué qu’à une centaine d’exemplaires (et dans quelques pays).

Les débuts contestataires

Robert Zimmerman de son vrai nom, est né en 1941 à Duluth dans le Minnesota. Baignant de l’atmosphére du Midwest, Dylan commence à ses débuts par la Folk. Il déménagera plus tard à Chicago, la capitale du Blues de l’époque. Dans ses premières chansons Dylan aborde les questions sociales, et trahissait une forte influence philosophique et littéraire défiant les « existants » de la musique pop. Il faisait généralement appel à la contre-culture de l’époque.

Plus tard, Dylan taille les routes américaines et devient rapidement le taulier du « contest-song ». Certaines de ses chansons comme Blowin’ in the Wind et The Times They Are a-Changin’ sont d’ailleurs devenues des hymnes anti-guerre, en particulier anti-Viêt Nam et des mouvements civils de l’époque.

Dylan, génie ou « Judas » ?

Dylan sait s’adapter avec son époque. Au début des années 1960, il abandonne sa guitare acoustique pour l’électrique. En 65, lors du festival de Newport, il apparaît épaulé par une solide formation « pop », et chante Like a Rolling Stone. C’est la deuxième période de sa vie.

Le chanteur s’est beaucoup chercher et souvent, contre l’avis de ses fans (qui le traitait de « judas »). Lors de ses premiers concerts avec un groupe, certains puristes « folkeux » et abrutis se ramenaient carrément avec des haches pour couper les cables des guitares. A cet époque, certains l’adulent, d’autres le détestent.

Zimmerman, ce mystère

En 1964, Dylan offrait aux Beatles leur première bouffé de ganja dans un hotel New-Yorkais. Malgré ce qu’il pouvait en dire, la star se défonçait pas mal. D’ailleurs, son addiction à l’héroïne a failli lui couter la vie en mars 1966: « J’étais vraiment, vraiment accro pendant un moment. Et je veux dire vraiment, très accro. Mais je me suis désintoxiqué. J’en étais à 25 dollars par jour et je me suis désintoxiqué. Je ne suis pas le genre de mec qui va se couper une oreille s’il n’arrive pas à quelque chose. Je suis le genre de mec qui se suiciderait. Je me tirerais une balle si les choses venaient à mal tourner. Je sauterais d’une fenêtre… mec, je me tirerais une balle. Tu sais, je peux penser à la mort librement » s’est expliqué le chanteur dans un interview inédite enregistré dans avion pour la BBC .

Selon le magazine Rolling Stones U.S, Dylan a balancé des mensonges énormes aux journalistes depuis le tout début de sa carrière. Il avait notamment l’habitude d’inventer des histoires au milieu des années 1960. Dans une autre interview accordée à Shelton en 1966, Dylan affirmait s’être prostitué quand il est arrivée à New York la première fois.

La même année de cette interview (restée secrète jusqu’en 2011), la star est victime d’un accident de moto qui le laisse à moitié mort. Il endure une longue convalescence chez lui, à Woodstock, seulement entouré des membres du groupe. Ces derniers l’accompagneront sur tous ses autres albums.

Source: Slate, Huffington Post

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