Depuis quelques jours, l’actualité est dense concernant les Rolling Stones. Quatre dates de concerts prévus, un album, deux nouveaux morceaux… Le groupe qui vient de fêter ses 50 ans n’a pas l’air de vouloir jeter l’éponge. Et pourtant…

Alors que les Rolling Stones se trouvaient à Paris pour l’enregistrement de deux titres inédits, le groupe mythique a annoncé hier son retour sur scène. Une nouvelle qui vient couper court aux rumeurs qui circulaient depuis un moment.

«Vous avez dû deviner que cela arrivait», «vous ne pensiez sûrement pas que nous n’allions pas le faire ?» ont déclaré les membres dans une vidéo promotionnelle. Depuis 2007, Les Rolling Stones n’avait pas joué ensemble. Et c’est à l’occasion de leur 50 ans de carrière que les sexagénaires ont décidé de donner quatre dates de concert, les 25 et 29 novembre à Londres, puis les 13 et 15 décembre à Newark, aux États-Unis.

Des villes de choix

Pas de représentation à Paris, on imagine bien. Les Stones parlent de « villes qui savent ce qu’est le rock’ n’ roll », en l’occurrence Londres et Newark (New Jersey), leurs lieux de « prédilections ».

Les rockeurs ont indiqué la présence d’invités mystères sur scènes: ancien musicien du groupe comme Bill Wyman (bassiste) ou personnalités du milieu, pour l’instant, on en sait pas plus…

Concernant la « set list« , on aura évidement droit aux classiques mais aussi à des inédits. On pense bien sûr à leur dernier single, « Doom and Gloom », sortie le 11 octobre, mais également à d’autres morceaux, enregistrés en douce, qui figureront sur le Best-of « Grrr! » prévu pour le 12 novembre.

Les billets pour ces deux concerts, intitulés « 50 and counting » (« 50 ans et ce n’est pas fini »), sont en pré-vente dès ce lundi allant de 106 à 406 livres (environ 131 à 504 euros). L’intitulé de billet laisse entrevoir (ou pas) d’autres dates à travers le monde.

Marche ou « crèpe »

Aucun fan de rock ne mettra en doute que le groupe soit rentrés dans l’histoire, qu’il ait écrit les plus beaux albums et réalisé les concerts les plus mémorables. Mais à presque 70 ans, on peut se poser la question : pourquoi continuer ?

On sait que des tensions se sont formées au sein du groupe depuis quelques années. En effet, Mick Jagger en a certainement voulu à Keith Richard, suite à la publication de sa biographie « My Life », dans laquelle il « postillonne » gentiment sur ces compères. Tout le monde imaginait une dissolution effective des rockstars. Eh bien non.

Leur récent single « Doom and Gloom » prouve que le groupe affiche fièrement son retour - annonce en grande pompe, etc…-

Pourtant la chanson ne casse pas des briques. On dirait presque du mauvais AC/DC. Les représentants du mantra « Sex, Drogue and Rock’n’Roll » méritent peut être mieux que ça.

Le concert de trop ?

On a entendu de rumeurs inquiétantes concernant l’état de santé de Keith Richards et celui de Charlie Watts, le batteur. Depuis un moment, les assurances de santé mettaient la pression en leur imposant un bilan digne de ce nom tous les six mois. « Formalité » que certains membres du groupe ont connu pour avoir snifé l’équivalent du PIB colombien dans leur carrière. Selon Philippe Manoeuvre, quel organisateur pourrait aujourd’hui monter un concert des Stones sans assurance ? « Aucun. »

Certaines personnes diront que les « rockeurs rouillés » continuent leurs carrières pour des raisons financières. Mais ne vous inquiétez pas, du fric, les Stones, ils en ont. Malgré des divorces onéreux à la pelle, les rockstars pourraient encore faire pâlir certains Qatariens. Alors pourquoi continuer cette carrière presque trop longue ? Tout simplement pour exister encore un peu plus longtemps. Montrer que les Stones, ce n’est pas fini.

Si un mec comme Jagger arrête, il meurt. C’est triste, mais c’est comme ça. Sa récente formation avec le groupe SuperHeavy le prouve bien: Jagger, 69 ans, entouré par la crème des musiciens trentenaires. Une idée de base plutôt bonne, mais qui c’est rapidement avérée comme un Fail.

Outre cette obsession d’exister, on pense quand même à des mecs comme Keith Richard. Des gars qui jouent encore pour s’amuser. Mais ses dernières prestations montrent qu’à l’évidence, le guitariste que l’on avait cru indestructible est sur la fin. Depuis son hémorragie cérébrale qui a failli lui coûter la vie, associée à des années de coke et de Mescaline, Keith semble bien diminué. Il joue les mêmes titres, mais le tempo ralentit…

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