Sachant que les deux tiers de la population mondiale n’a toujours pas accès à une connexion rapide et bon marché, le laboratoire Google X (auteur du projet Google Glass ou encore des modèles de voitures sans conducteur) a lancé une invention littéralement «dingue».
Baptisé «Loon» (contraction de «balloon» et faisant aussi référence à l’aspect assez fou de cette idée), ce nouveau projet consiste à envoyer des ballons dans la stratosphère pour offrir une connexion Internet à haut débit aux pays et zones régionales qui en sont privés.
« Un miroir flottant »
Aussi, une ribambelle de ballons flotterait à 20 km d’altitude au-dessus des nuages et des lignes aériennes (si tout va bien), et desservirait principalement l’hémisphère sud avec une vitesse de connexion Internet équivalente ou supérieure à la 3G. Chaque ballon (de quinze mètres de diamètre) permettrait une connexion sur 40 kilomètres autour de lui, tout en contournant les obstacles techniques comme les montagnes par exemple (rassurant). De plus, l’électronique embarquée serait alimentée en énergie par un panneau photovoltaïque.
Des faisceaux de signaux sont alors envoyés vers le ballon, qui à la façon d’un miroir, les renvoie vers le sol en direction d’antennes ou boîtiers à proximité des foyers.
Un «anneau» de ballons au-dessus de nos têtes
En fonction des vents et des données météorologiques, les responsables du projet décident à quelle altitude ils doivent placer le ballon pour qu’il emprunte telle ou telle direction: l’idée est d’avoir un «anneau» de ballons sur cette même latitude afin de proposer une couverture continue.
Trente ballons gonflables ont déjà été lancés en Nouvelle-Zélande et la connexion qu’ils devraient délivrer va être testée par cinquante volontaires au sol grâce à une antenne installée sur le toit de leur habitation. Les destinations à venir devraient ensuite être l’Afrique du sud, l’Uruguay, l’Australie ou encore le Chili.
Un projet bien pratique qui pourrait permettre de maintenir l’accès à internet lors de catastrophes naturelles mais dont l’incertitude quant à la maîtrise des trajectoires demeure assez inquiétante.








